lundi 8 septembre 2008

Nos colonies en 1933,
départ le 26 juillet , 1er groupe
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En 1918: 45 enfants En 1919: 60 enfants
En 1920: 94 enfants En 1921: 151 enfants
En 1922: 175 enfants En 1923: 200 enfants
En 1924: 225 enfants En 1925: 240 enfants
En 1926: 252 enfants En 1927: 274 enfants
En 1928: 320 enfants En 1929: 400 enfants
En 1930: 498 enfants En 1931: 547 enfants
En 1932: 550 enfants En 1933: 551 enfants

Petits Ivryens dans leur famille d'acceuil
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Petits Ivryens dans leur famille d'acceuil
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Petits Ivryens

Petits Ivryens dans leur famille d'acceuil au Vanneau (Famille BARBIER)
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Souvenir des Petits Ivryens dans le marais

Parmi les anciens de l’époque beaucoup se souviennent de ces enfants aux bérets basques venus en période troublée dans notre terre deux sévrienne. Dans le département et dans le marais, ils étaient connus sous le nom de « Petits Ivryens ». Natifs d’Ivry sur Seine en banlieue parisienne. Une association s’est alors créée et organisait à l’époque une colonie scolaire de vacances avec un système de placement familial. Celle ci s’adressait aux enfants de 6 à 13 ans dont les parents travaillaient à l’usine SKF et aussi de « La Compagnie des lampes Mazda » à Courbevoie L’initiative bénéficie d’un thème « l’œuvre des petits Ivryens à la campagne » ayant pour but d’envoyer ceux ci pendant les deux mois de vacances. Un journal de l’époque n’hésite pas à signaler » L’association veut apporter un surcroît de santé à ses enfants, les statistiques montrent en effet que pendant les deux mois passés dans le marais poitevin, leur poids augmente de six à dix livres » l’association est ambitieuse «mettre ses colons en contact avec une vie nouvelle de connaître autre chose que la paresse, des rues et la vue des maisons grises aux odeurs fades, il leur faut des horizons nouveaux, de la verdure dans les yeux et la connaissance intime de la nature ».

C’est le Capitaine ALLIN qui réceptionnait les enfants à la gare de Niort, Les enfants qui vinrent en 1939 ne purent repartir normalement, la guerre étant commencée. Certains parents sont venus chercher leurs enfants, pour d’autres ils durent attendre 1 an ou 2 et peut être plus.

La fin de la seconde guerre mondiale devait arrêter ces échanges, mais le souvenir y est profondément resté. Certains y ont même fait souche.

Une tentative de jumelage avait été amorcée dans les années 2002-2003, restée sans suite. Beaucoup de petits Ivryens étant décédés et aussi dispersés un peu partout en France et l’étranger. Un courrier avait même été envoyé aux média mais sans suite.

Les petits Ivryens étaient acceuillit en 1933

Au Vanneau chez

Mme HOUSELLE En gras « Anciennes Mamans »

Mme FOUBERT Cléfis

Mme BARBIER

Mme FOUBERT Julien

Mme LOUIS Emilienne

Mme MICHAUD

Mme PERTHUIS

Mme RICHARD

Mme MATHE « Nouvelles Mamans »

Mme LARGEAULT

Mme RANDONNET

Mme GIRAUD

A Irleau

Mme ANDRE Edgard

Mme AUVIN

Mme MACOUIN de Ste Sabine

Mme GAUTHIER

Mme ANDRE Victor

Mme BOUHIER

Mme DESBORDES

Mme GUIGNARD

Mme DAVID Sincère

Mme DAVID Edmond

Mme DAVID Didier

Mme NEAU

Mme ROBIN de Ballanger

Bienfaiteur pour la tombola 1933

M. MARCHAND maire du Vanneau

Mme MARCHAND

M. ALLIN, industriel au Vanneau

M. FOUBERT,

M. GAUTHIER,

M. PETORIN,

M. MATHE Narcisse,

M. BERTHOUT

M. GALLAIS

M. CAILLET

Les communes concernées sont Arçais, Bessines, Coulon (ballanger), Damvix (Les Bourdettes, Les Loges), Frontenay Rohan Rohan, La Garette, Le Mazeau, Le Vanneau (Irleau, Ste Sabine), Magné, Maillé( La Bernegoue), Reth, Saint Ligaire, Saint Sigismond (Le Coudreau), Saint Hilaire la Palud (La névoire, Montfaucon, La Rivière), Sainte Pezenne, Sansais, Souché.

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Sur la revue de 1921 on peut lire:

"Durée de séjour des enfants

La durée de séjour a été fixée à un mois et demi au minimum. Pendant les 20 premiers jours, en effet, l'enfant ne profite pas ou peu. Il traverse la période d'adaptation au milieu. Il s'habitue à la nourriture des paysans. l'appétit est presque nul.Mais avec les jeux au grand air, les longues stations mouvementées en pleins champs, l'estomac change bientôt d'avis; l'appétit s'éveille et devient formidable.

Ce n'est que dans la seconde période de son séjour que les forces reviennent à l'enfant, que ses joues se remplissent, que ses muscles se fortifient. Ce n'est donc pas le moment de le ramener dans le logement étroit, où il peut à peine respirer, dans la rue où il absorbe les microbes avec la, poussière qu'il avale. Il serait cruel d'enlever ces pauvres petits aux plaisirs des champs au moment où il commencent à les apprécier et de faire qu'ébaucher un semblant de traitement.

Le conseil d'administration a jugé préférable de soumettre nos petits citadins à une cure complète, quitte si les ressources sont limitées, à restreindre le nombre de ceux dont l'œuvre s'occupe."